- Se déroulera sous anesthésie générale
- L'étude cytobactériologique des urines doit être négative
-Plusieurs procédés chirurgicaux existants
- Il existe deux moyens courants pour corriger un RVU : la cystoscopie par injection et la réimplantation urétérale
1- L'injection cystoscopique :
-Elle se fait sous anesthésie générale
- Identification du méat urétéral
- Injection d'une substance inerte dans la paroi vésicale soutenant la paroi postérieure de l'uretère
- Ayant pour effet un renforcement du mécanisme valvulaire de la jonction vésicourétrale
-les substances utilisées sont le TÉFLON ou polytétrafluoroéthylène remplacé par la suite par le supposé biocompatible de déxtranométre ou acide hyaluronique DEFLUX
-'injection est de convertir l'aspect du méat urétéral qui s'ouvre avec une hydrodistension cystoscopique donnant un aspect de croissant
-Le traitement par injection est bien toléré avec peu d'effets indésirables , faible risque de même et l'obstruction au niveau de la jonction urétérovésicale est rare
- Par contre il existe un risque d'infection urinaire aiguë
-La surveillance échographique dans les quelques moi qui contrôlent l'injection est systématique pour confirmer l'absence d'obstruction
70 - 80% de diminution de reflux après la première injection répétée si nécessaire en cas de persistance du reflux ou de reflux récurrent et la le taux de réussite s'élève à 80%
- Dans les cas de duplicité, l'injection ne semble pas vraiment efficace en raison de la faiblesse du détrusore (mauvais soutien musculaire)
2- La réimplantation :
La réimplantation était l'opération la plus courante dans la pratique de l'urologie pédiatrique en tant que traitement du RVU . Désormais elle est plus souvent choisie comme traitement des symptômes réfractaires au RVU comme une infection urinaire récurrente, un échec des moyens conservateurs ou bien l'échec de l'injection
-Principes de la réimplantation:
-La création d'un parcourt intramural plus long à travers le détrusore et cela peut être fait de trois manières: intravesicale (réimplantation selon COHEN), extravesicale (réimplantation selon LICH et GRÉGOIRE) et de manière combinée intra et extra-vésicale (selon POLITANO-LEADBETTER).
-L’évolution :
- Réussite dans 90% des réimplantations
- Persistance de l'infection urinaire
-Hématurie prolongée
-Difficultés mictionnelles
-Incontinence
-action et obstructif
La réimplantation extra-vésicale de
LICH et GRÉGOIR
1- Technique chirurgicale:
-Incision de Pfannenstiel
- Abord de vessie par sa face latérale pour la mobiliser
- Repérage de l'artère ombilicale oblitérée qui est un excellent point de repère de l'uretère ( il s'agit la d'un repérage sans dissection)
-Urétérolyse distale latérale
- Dissection péritonéale près de l'adventice urétérale
-Libération de l'uretère à son entrée dans la vessie
- Estimation de la longueur du nouveau trajet selon la loi de PAQUIN
- Incision du detrusore au bistouri électrique à pointe fine
- Dissection jusqu'à ce que la muqueuse fasse hernie
- Création du nouveau trajet sous muqueux
-Positionnement de l'uretère dans le néo trajet
- Rapprochement de detrusore au fil 3_0 à points séparés
-Vérification de la taille du hiatus pour éviter toute constriction urétérale
- Fermeture plan par plan après vidange de la vessie par ponction à l'aiguille
2- Surveillance post opératoire:
-Abord veineux solide puis passage à l' apport parentéral pour éviter le remplissage rapide de la vessie
- Anti inflammatoires suivis d'une analgésie orale
- Marche précoce
- Mictions régulée s stimulées chaque 2 à 3 heures
-En cas d' absence de miction spontanée, de distension vésicale, ou bien d'incontinence il est nécessaire de mettre en place un cathé vésical
-Contrôle de la diurèse (hématurie)
-après 7 à 36 heures
- Premier contrôle après 72 heures
3- Suivi ultérieur:
- Évaluation des symptômes cliniques
- Analyses d'urines
-Arrêt du traitement antalgique et prophylactique après un mois post op
-Echographie au 1 , 3 , 6 , 12 mois puis annuellement jusqu'à la 5 eme année après l'intervention surveiller la dilatation, le parenchyme rénal, le résidu post mictionnel, l’ectasie....)
-Examens urodynamiques si dysfonctionnement mictionnel
4- Les indications chirurgicales les plus fréquentes de l'intervention de LICH et GRÉGOIR:
- Persistance du RVU chez les patients de plus de 6 ans
-Infection urinaire récurrente malgré la prophylaxie
-Altération de la fonction rénale
-Demande des parents pour qui la prophylaxie est astreignante
- RVU bilatéral
-Absence de dysfonctionnement mictionnel
5- Avantages de la technique de LICH et GRÉGOIRE:
- Réduction de l'hématurie et des spasmes post opératoires
- Diminution de la période d'hospitalisation et par conséquent le coût des soins
-opératoire plus court
- Meilleure gestion de l'anesthésie
- Évitement des cathés urétéraux
La réimplantation selon la technique de
COHEN
1- Technique chirurgicale:
- enfant en décubitus dorsal, sous anesthésie générale, billot soue le bassin
-Incision de Pfannenstiel
- Taille verticale de la vessie
- Cathétérisme urétéral
- Dissection de la partie urétérale conservant une collerette muqueuse périméatique
- estimation de la longueur du trajet sous muqueux selon la loi de Paquin transversal et parallèle à la barre inter-urétérale
- Création du nouveau trajet sous muqueux
- création du néo-méat urétéral
- Glissement de l'uretère dans le trajet nouvellement créé
- Suture solide de l'uretère au niveau du néo-méat
- Fermeture du méat initial
- Fermeture de la vessie
- Mise en place d'un drain de Redon en avant de la vessie
- Drain de Redon sous cutané
-Fermeture plan par plan
- Sonde vésicale en place
2- Surveillance post opératoire:
- Voie d'abord solide
- Antibiothérapie
- Antalgiques
- Surveillance des drains
- Marche dés l'ablation de la sonde vésicale
- Drains de Redon enlevés au bout de quelque jours
- Sonde vésicale enlevée 4-5 jour
- Sondes urétérales enlevées au bout du 10 eme jour
3- Surveillance ultérieure:
- Évaluation des signes cliniques
- Analyse d'urine
- Echographie de contrôle
- Consultation post opératoire 10 eme jour, puis 1 mois , 2 mois après
- Antibioprophylaxie
- Complications précoces : oedeme de la cicatrice, hématome, infection de la plaie
4- Complications tardives:
- Échec dans 2 - 3%
- Sténose de l'anastomose urétérovésicale
- Persistance du reflux
- Dégradation de la fonction rénale
- Infection urinaire récurrente
5-Avantages de la réimplantation selon la technique de Cohen:
La réimplantation selon la technique de
Politano-leadbetter
- Incision circulaire sur la muqueuse vésicale autour du méat urétéral
- Dissection trans-vésicale de l'uretère intra mural
- Dissection trasvésicale de l'uretère juxtavésical à travers l'hiatus
- L'uretère disséqué est repoussé à travers l'hiatus en dehors de la vessie
- Création d'un nouveau hiatus dans le detrusore 25 mm au dessus du hiatus naturel
- Création d'un tunnel sous muqueux à travers ce nouveau hiatus jusqu'au niveau de l'ancien méat urétéral
- Uretère glissé dans le nouveau tunnel
- Ré-amarrage et suture sous muqueuse soigneuse
- Ce qu'on reproche à cette technique :
- Le fait de ne pas réséquer l'uretère terminal
- Le fait de ne pas modifier l'amarrage au trigone sauf en cas de prolongement du tunnel au delà du méat en dedans et en dessous
- Avantages de la technique de Politano-leadbetter:
- Risque négligeable de blessure péritonéale
- Risque négligeable de blessure d'une anse péritonéale
- Risque négligeable d'une hémorragie sous péritonéale
- Inconvénients :
- C'est le risque d'angulation et de stase passagère à vessie pleine
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